Maintenant
Comme on dit après les voyages
Il reste toujours à connaître
De toi, de moi, d’elle, de lui
Il est toujours temps de renaître
Ouvre-moi tes fenêtres
Un visage est toujours un pays
Gilles Vigneault
« Maintenant »
Ce matin je me suis réveillé tôt.
Dans ma tête, cette chanson avec les mots ci-dessus.
Puis je me suis demandé pourquoi ne pas profiter de
cette période de confinement pour regarder intensément les visages de ceux qui
nous sont chers, de ceux qui nous sont proches… les regarder lentement,
longtemps, comme lors d’une méditation.
Regarder fort pour aimer encore mieux.
On pourrait regarder ainsi le visage d’un conjoint, d’un
enfant, d’une personne de qui l’on voudrais se rendre proche, pourquoi pas avec
une photo, un écran…
Le philosophe Emmanuel Levinas a écrit des pages
merveilleuses sur le sujet « L’idée de l’infini et le visage d’autrui ».
Nous avons ce temps aujourd’hui. Prenons-le !!
Il ne s’agit pas tant de dévisager l’autre que de
l’envisager. L’envisager dans toute sa beauté, dans la profondeur de son être,
dans son devenir. Le regarder avec le désir d’entrer en relation approfondie,
d’être en relation renouvelée avec lui.
Le regarder avec moins de verbiage, avec plus de tendresse. Lentement,
sans courir… comme le dit encore une autre chanson de G. Vigneault :
Je chante pour ne pas courir
Je chante pour ne pas mourir
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