Ce blog est né avec le premier confinement demandé dans la lutte contre le virus Covid-19. Il avait pour but d'apporter un soutien à distance, de garder des liens et de s'offrir des pistes dans notre chemin de foi et de prière. Il perdure aujourd'hui avec l'objectif de nourrir les uns et les autres avec des propositions et des réflexions sur notre foi chrétienne.
La
lettre publique Laudato Si du pape François est reconnue comme une des contributions majeures sur le changement climatique et les inégalités.
Pour
nous familiariser avec ces enjeux, voici une invitation à entrer dans une
dynamique positive et joyeuse avec d’autres. Avec 2 ateliers pour
comprendre comment fonctionne notre système et découvrir les effets de nos
actions quotidiennes. La clé pour savoir où, comment et avec qui agir. 2 thèmes
au choix :
·Notre
alimentation : quel
impact sur ma santé ? quel impact sur la planète ?
·Notre
empreinte carbone :
comment arriver à réduire nos émissions de gaz à effet de serre ? quelles
actions sont efficaces ?
Les
ateliers seront animés par 2 habitants de Francheville et de la Métropole de
Lyon, engagés dans la sensibilisation sur la transition écologique. 2 dates au
choix :
·Samedi 25
mai 09h30-12h30
·Samedi 15
juin 09h30-12h30
(2
dates au choix avec chacune les 2 ateliers Alimentation et 2 tonnes)
Dans
la grande salle de la maison paroissiale au 1 rue de la Cure à Francheville le Haut
Prix
libre (suggéré 10€) - Places limitées à 30 participants chaque session
C’est la première fois, dans l’Évangile
de Jean, que Jésus monte vers Jérusalem. Contrairement aux autres évangiles où
Jésus va à Jérusalem une seule fois, pour y mourir. Jésus est au début de son
ministère public. Juste avant ce chapitre de l’Évangile de Jean, Jésus donne un
premier signe lors des Noces de Cana : il transforme l’eau en vin, donne
le bon vin aux convives en fin de repas, signifie le passage à du « nouveau »,
à une Nouvelle Alliance, une nouvelle saveur.
Le signe, chez Jean, est différent du
miracle. Il est considéré comme un geste symbolique qui invite les hommes et
les femmes à percevoir que Jésus est Fils de Dieu, qu’il est le Messie attendu.
Comme tout geste symbolique, cela demande une attention pour le comprendre, des
yeux ouverts pour le voir ou un cœur disponible pour le recevoir. Jean nous demande donc cette attention.
Jésus, donc, arrive à Jérusalem. Il
constate la présence dans le Temple, des marchands et des changeurs. Ils
vendent des bœufs, des brebis et pour les plus pauvres, des colombes, en vue
des sacrifices. On peut imaginer une grande activité, du monde qui vend et
achète. Les gens s’interpellent, peut-être. Ce qui me frappe, c’est qu’on ne dit pas
que Jésus est en colère, il ne crie pas. Il agit : il fabrique un fouet,
chasse les marchands, jette la monnaie des changeurs, renverse les comptoirs.
Les verbes d’action employés sont forts, violents, efficaces. On peut bien
l’imaginer. Une sainte colère en somme, qui vient arrêter quelque chose. Il agit avec autorité pour dire « NON »,
pour dire « ÇA SUFFIT ». Comme si l’essentiel a été oublié. Comme
si tout ce commerce qui est sur ce parvis encombre et fait oublier que là est
la maison de son Père qui aime et rend libre. On peut faire le lien avec le 1er
texte lu de l’Exode. « Je t’ai fait sortir de la maison d’esclavage »
et plus loin « « Tu n’auras pas d’autres dieux
en face de moi. Tu ne feras aucune idole ». Est-ce que toute cette activité
commerciale n’est pas un esclavage, ces animaux, des idoles ? Est-ce que
ce n’est pas contraire à la Loi de son Père ? Loi de son Père qui est
chemin de liberté.
Comme un décalage contre lequel
Jésus réagit avec autorité. Il vient, là aussi, renouveler, aider à passer de
la maison d’esclavage à la liberté, en désencombrant, en chassant ce qui
empêche d’être en relation avec son Père.
Nous sommes au milieu du
Carême. En lisant ce passage, on peut se poser la question chacun :
qu’est-ce qui m’encombre dans mon quotidien ; qui me rend esclave,
dépendant et dont j’ai à me libérer ; qu’est-ce qui perturbe mon
attention, rumine en moi qui me détourne de moi-même et de l’autre ?
Qu’est-ce qui pourrait me rendre plus vivant, plus en paix ? Quelles sont
les images de Dieu dont j’ai à me défaire pour que je sois disponible pour
l’accueillir, accueillir pleinement le don de la Vie ?
Si on revient au texte, les
juifs présents demandent un signe pour expliquer son attitude. Ils ont besoin
d’une explication, d’une preuve. Il répond « détruisez ce
sanctuaire et en 3 jours, je le relèverai » ; personne ne comprend ce
qu’il veut dire. Rebâtir un monument en 3 jours, impossible ! Les
disciples non plus ne comprennent pas. Ils comprendront bien plus tard, en
relisant ce qu’ils ont vécu avec le Christ, qu’il parlait de sa mort et de sa
résurrection. Jésus parle de son corps qui
est « sanctuaire », c’est-à-dire un lieu saint, mis à part pour une
fonction spirituelle.
Ce lieu saint est donc le corps
du Christ lui-même. Ce lieu saint qui par sa mort et sa résurrection nous
montre que la Vie et l’Amour sont plus forts que la mort. Qu’en acceptant
d’être avec son Père, il nous montre le Chemin pour quitter ce qui nous
encombre, le mortifère pour aller vers plus de Paix, de Vivant. Car le Christ,
comme le dit Saint Paul, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
Alors soyons à l’écoute des
signes que Dieu nous adresse dans notre quotidien, en lisant la Parole, en
priant, comme nous dit le Christ dans Matthieu : « Mais toi,
quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et
prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le
secret te le rendra ».
Saint
Dominique a reçu le ROSAIRE des mains de Marie en 1208 (Tableau du Musée
de Florence).
Depuis
le XVe siècle, les Frères Dominicains font rayonner la prière du Rosaire dans
le monde entier (ils portent un chapelet accroché à leur ceinture).
En
1822, Pauline Jaricot (béatifiée le 22 Mai 2022 à Lyon) a eu
l'intuition du " Rosaire Vivant " : elle créé la Propagation de
la Foi, reconnue par le Pape.
Le
19 septembre 1846, MARIE apparaît dans les montagnes de La Salette, et
demande aux deux enfants, Maximin et Mélanie : "Priez mes
enfants... Priez ..."
Le
11 février 1858, MARIE apparaît à Lourdes, et demande à Bernadette de
prier le Rosaire.
Le
13 mai 1917, MARIE apparaît à Fatima... et Elle a toujours le
chapelet à son bras.
En
1908, les Dominicains ouvrent le Premier Pèlerinage du Rosaire à Lourdes, pour
le Cinquantenaire des apparitions.
En
1955, le Père EYQUEM, Dominicain, crée "les EQUIPES du ROSAIRE",
sentinelles de Notre-Dame : chaque mois, 50 000 personnes se
réunissent par petits groupes, dans leur foyer, pour prier ensemble les
mystères du Rosaire. Elles sont aidées par un petit "Livret
Mensuel" écrit par le Responsable (Frère François-Dominique FORQUIN).
Chaque membre de l'Equipe s'engage à réciter chaque jour une Dizaine, en
confiant à Marie les intentions de chacun et du monde.
C'est
une chaîne continue de prières qui montent vers MARIE de chaque pays...
Une
semaine à Lourdes - pèlerinage avec le diocèse de Lyon - 2023
1er
jour:
voyage Lyon-Lourdes en car, tous ensemble (pèlerins malades, résidents du
Gareizin, hospitalières et brancardiers), installation et prise de connaissance
les uns avec les autres. Tour de garde pour certains auprès des résidents de St
Frai.
2e
jour :
procession les pèlerins en fauteuil et avec les chariots bleus de Lourdes dans
le sanctuaire.
Messe d’ouverture présidée par Mgr Loïc Lagadec et en présence
des “bobs” des lycées du diocèse. Accueil des jeunes à l’entrée de l’Eglise
Sainte Bernadette par une Ola ! Ambiance fraternelle, le pèlerinage est lancé !
Mgr Lagadec nous partage sa méditation
sur la crèche : “Marie nous tend l’enfant Jésus et nous
demande de le prendre avec nous”.
Chemin
de Croix de la Prairie. Puis détente et convivialité à l’initiative du P. Didier
autour d’un verre et d’un billard avec les brancardiers de Francheville.
3e
jour:
au lever du jour, messe des hospitalières et brancardiers à la Grotte puis messe
internationale présidée par Mgr de Germay.
Commentant l’Évangile de la Visitation
Mgr de Germay nous dit : “demandons à Marie la grâce d’être attentifs les uns
aux autres. Quelle place la prière a-t-elle dans notre vie ? Décidons
aujourd’hui de donner plus de la place à la prière chaque jour.”
« Sur
les pas de Bernadette », commentaire des 17 apparitions, de la vie très
pauvre de la famille Soubirous. Visite du “cachot” où la famille vécut deux ans
à 6 dans 16m2 insalubres, unie grâce à la récitation quotidienne du
chapelet. Chaque soir elle confiait sa journée au Seigneur et demandait l’aide
pour le lendemain.
Procession
mariale à la basilique St Pie X pour échapper à l’orage menaçant.
4e
jour :
messe pour les Malades et hospitaliers à la grotte présidée par Mgr de Germay.
Dans son homélie sur l’Evangile de
l’aveugle Bartimée, Mgr de Germay nous interpelle : “Aujourd’hui Jésus
demande à chacun de nous : que veux-tu que je fasse pour toi ?” Réponse personnelle au Seigneur. Il rappelle aussi le rôle de l’Eglise en
réponse à l’injonction de Jésus : “Appelez-le”. La mission de l’Eglise est de nous aider
à rencontrer le Christ pour le suivre tous les jours de notre vie.
Visite
de Mgr de Germay aux malades au moment du déjeuner.
Préparation
au sacrement des malades par les aumôniers : l’aumônier explique aux
malades qui demandent le sacrement qu’ils recevront une force donnée par Dieu
pour les aider à traverser leurs épreuves.
Procession
eucharistique pour l’adoration du Saint Sacrement avec Mgr de Germay, à la
basilique.
Explication
par l’Hospitalité de notre Dame de Lourdes du remplacement de l’immersion aux
piscines par le geste de l’eau pour les pèlerins : ce geste consiste en un
lavement des mains, du visage et l’absorption d’eau de Lourdes en souvenir des
gestes accomplis par Bernadette à la demande de Marie lors des apparitions. Cela
permet à des familles de faire ce geste ensemble aux piscines.
5e
jour :
Sacrement des malades : geste de l’eau avec chaque membre de l’assemblée
par les « bobs rouges » puis onction aux malades par les prêtres.
Messe
d’envoi présidée par l’évêque de Lyon.
Il nous a donné son enseignement : “On voit bien que l’Esprit Saint est à
l’œuvre aujourd’hui. De nombreux contemporains se détournent de notre monde
matérialiste et sont disponibles à un témoignage de foi. Que faire aujourd’hui :
retrouver la ferveur des premiers chrétiens, la foi doit transformer notre vie.
Revenons à la source qui est Jésus. Beaucoup ont fait l’expérience de la
tendresse de Dieu cette semaine. L’heure n’est plus à la peur d’être chrétiens.
Soyons des témoins joyeux de l’Évangile. Allons leur dire : Dieu t’aime, Jésus a
donné sa vie pour toi. Dieu comblera les attentes les plus profondes de ton
cœur. Rentrons chez nous en décidant de changer.
Dites à Jésus dans votre cœur ce que vous voulez changer concrètement dans
votre vie”
6e
jour :
retour sur en rendant grâce pour toutes les rencontres avec les malades,
hospitalières, brancardiers, prêtres et bobs marquées par l’expérience vécue de
la joie, de la tendresse, de l’attention à l’autre.
Nous
remercions Marie pour toutes les grâces reçues dans nos cœurs. Fortifiés par ce
pèlerinage nous espérons mieux suivre Jésus avec Marie chaque jour.
Être
là !
par P. Christian Blanc, Assomptionniste, le 05/02/2014
A
partir des lectures bibliques de ce 2e dimanche de Pâques (Actes 2,42-47,
psaume 117, 1 Pierre 1,3-9 et Jean 20, 19-31), le P. Christian Blanc relie de
manière lumineuse ce que la communauté doit au Christ... Mais quelle est cette
communauté ?
Quand
le soir du premier jour de la semaine, Jésus ressuscité « se donne à voir » aux
disciples rassemblés, Thomas l’un des Douze n’était pas là. Et quand les
disciples lui racontent ce qui est arrivé, il refuse de croire. Pour qu’il
reprenne foi, il lui faudrait, dit-il, pouvoir « voir » et « toucher » les
plaies du côté et les mains percées, marques tangibles de Jésus crucifié.
Thomas a-t-il eu tort de ne pas adhérer au témoignage de ses condisciples ?
Avait-il raison d’exiger que, sur Celui qui s’était montré, apparaissent encore
les traces de la Passion ? Voulait-il être sûr que Celui qui avait été
martyrisé fut bien aussi le même dont on lui avait annoncé qu’il était
ressuscité ? Bref Thomas n’était pas là et de ce fait il ne crût pas.
Le
Ressuscité est-il le même que le crucifié ?
Par
contre, huit jours après, dans des circonstances tout à fait identiques,
premier jour de la semaine et disciples rassemblés, Thomas fut visité à son
tour et invité à satisfaire sa demande. L’exigence alors de « voir » et de «
toucher » ne lui paraît plus nécessaire. Plutôt que ce geste dont on fait
faussement état (Jean 20, 27-28), il croit au-delà de ce qui avait été déclaré jusque-là.
Il reconnaît comme ses condisciples que Jésus est Seigneur, mais, portant
encore plus loin la confession de foi, il confesse que ce Jésus est Dieu (Jean
20, 28). La pleine foi a pris au cœur de ce disciple, le soir du premier jour
de la semaine quand, à la communauté rassemblée, Jésus le crucifié s’est donné
à voir ressuscité, comme il l’avait fait huit jours auparavant et comme
dorénavant il le fera à chaque rassemblement lorsque les disciples se réuniront
pour faire « sa communauté ».
Faire
sa communauté ?
Pensez-vous
qu’il y ait d’autres raisons pour motiver le rassemblement eucharistique
dominical ? Pensez-vous qu’il ne soit pas nécessaire, pour vivre du Ressuscité,
d’être ensemble rassemblé afin qu’il « se donne à voir » ? Le dimanche n’est
pas seulement le jour, où toutes affaires cessantes, on se repose et se détend.
Il est le moment par excellence où le Ressuscité, rassemblant ses disciples,
refait les liens de la communauté, reconstitue leur fraternité en leur donnant
sa paix. (Jn 20, 19. 21. 26.) Au cours du temps, on a fait de la « messe », ne
le fait-on pas encore trop souvent, une dévotion individuelle où l’on se
gardait bien de se tourner vers l’autre de crainte qu’il ne vienne distraire
son propre quant-à-soi. Mais est-ce la bonne façon de célébrer le Christ
ressuscité ? Le témoignage des uns doit éveiller les autres et la parole de foi
ne doit-elle pas circuler ? (Jean 20, 25) Thomas, qui n’était pas là dans
l’assemblée des disciples, ne pouvait croire au Christ ressuscité. Mais huit
jours après, présent à la communauté, il découvre à son tour la Nouvelle et
confesse la pleine foi. Quelque chose d’essentiel transparaît dans ce récit. Le
premier jour de la semaine, refaire, en mémoire de Lui, ce que le Christ a fait
lui-même, afin de le recevoir avec tout ce qu’il est, nécessite que chacun soit
présent à l’assemblée des frères. La communauté des disciples du Christ a
besoin de ces rendez-vous de la foi. Manquer ces rendez-vous, ce n’est pas
désobéir à un commandement, manquer à une obligation, c’est manquer à la
communauté. C’est priver la communauté de sa présence, de son partage, de son
avancée vers plus de foi commune, plus d’unité, plus de fraternité. Manquer la
messe le dimanche est une chose, mais manquer le rendez-vous de la communauté
en est une autre bien plus importante, car elle touche aux liens que le Christ
veut instaurer entre les personnes concrètes que nous sommes. L’absence touche
à la constitution de la communauté qui est le but de l’Eucharistie. Venir faire
eucharistie avec les frères et les sœurs en chemin comme moi c’est accepter de
former le Corps du Christ, où chacun trouve sa place en liant sa vie avec celle
des autres présents comme moi.
Lier
sa vie ?
Une
opération qui dans la foi reste toujours à refaire pour ceux qui ont compris le
sens de l’Eucharistie, car celle-ci rassemble et « assemble » ceux qui la
célèbrent pour faire un corps vivant : Celui du Christ ressuscité. Venir à
l’Eucharistie : venir faire communauté ? Venir faire communauté : hors de cela,
y-a-t-il authentiquement eucharistie ? Thomas n’était pas là au premier
rassemblement mais la seconde fois, présent, il confessa la foi plénière : «
Mon Seigneur et mon Dieu ». Dans la communauté qu’il assemble, le Christ
ressuscité « ne se donne-t-il pas à voir ».
Être là
avec les autres frères et se lier à eux concrètement dans la foi.
Faire
exister le Corps du Christ et recevoir sa paix.
Dans ma nouvelle
paroisse, la prise de contact se fait peu à peu, particulièrement avec la
pastorale des familles en deuil, où les besoins sont importants. Après avoir
pris quelques jours à l'abbaye de la Trappe de Soligny, j'ai pu y trouver,
réconfort et consolation, prendre du temps de repos nécessaire, tout en
partageant la vie de prière des moines, la solitude et le silence dans une
nature aux couleurs d'automne, dans un espace de paix.
Cette distance du
quotidien, m'a permis de vous retrouver devant le Seigneur, lui confiant vos
joies vos peines, tous ceux avec qui, j'ai fait un bout de chemin, dans le
diocèse de Lyon et la région...
Le 2 novembre
particulièrement, je vous étais bien unie, lors de l'unique célébration sur la
paroisse, pour les défunts de l'année, sur les 20 communes pour 20 clochers de
nombreux visages aussi que je garde dans le cœur.
Je me suis réjouie aussi
de l'arrivée de Monique à la Chardo venue élargir la fraternité.
Nouvelle expérience de
partage fraternel avec les passagers du foyer et les personnes des Chardons
Bon chemin vers Noël !
Ouvrons la porte de nos
cœurs à l'Enfant-Dieu qui vient demeurer chez nous et nous manifester l'Amour
du Père, pour le salut de tous les peuples.
Courage, force et
Espérance, en Lui qui est dans ce monde bouleversé, Source de Vie et de Paix,
de Joie et de Lumière.
Au
lendemain de Pâques 1971, Foi et Lumière est né à Lourdes.
Covid oblige,
ce jubilé a été reporté d'un an mais du 27 au 31 octobre 2022, nous sommes
revenus à la source pour fêter les 50 ans du Mouvement.
Nous nous
sommes retrouvés plus de 3 000 de France et de Belgique. Après un voyage en car
ou en train et l'installation à l'hôtel, nous avons vécu le "lavement des
pieds " et un temps de prière. Ce geste a une place spécifique dans les
communautés de Foi et Lumière et à l'Arche. Il nous rappelle que nous sommes
invités à vivre la confiance, la responsabilité comme un don, un service, les
uns envers les autres.
Un "trésor
à partager" était le thème de ce pèlerinage. Ensemble parents, amis,
enfants, jeunes, adultes en situations de handicap à travers la fraternité, la
patience, le courage, l'enthousiasme, la compassion, le pardon, la maîtrise de
soi, la bienveillance, la bonté, la prière, la douceur, la paix, la joie et
l'amour, nous l'avons trouvéce trésor !
Ce furent 4 jours merveilleux qui nous ont permis de revenir à l'essentiel, au cœur
de nos relations, de re-situer le Christ au cœur de nos échanges. Et comme nous
l’a dit un évêque présent : "ici c'est le monde à l'envers, et l'Évangile à
l'endroit". A nous de continuer à le vivre ce beau message au sein de
notre Église et de nos paroisses.
Merci à
vous pour vos dons qui nous ont permis de vivre ce temps hors du commun.
Marie-Jeanne
Rohan
Ma
mission proposée par la communauté Enfants Lumière, avec Marion, jeune
institutrice, a été d’accompagner une famille de 3 enfants : Guillaume, autiste
de 7 ans et ses petites sœurs jumelles de 5 ans, pétillantes et très déjà autonomes
pour leur âge !
Notre
présence auprès des enfants a permis à toute la famille de profiter à fond du
programme intense proposé : temps festifs, ateliers, célébrations, chemin de
croix, balade jusqu'à la bergerie où Bernadette a passé une partie de sa
jeunesse, repas à l’hôtel, trajets à pied aux différents points de rendez-vous...
Quatre
jours pour moi, pleins de larmes, d’émotions, de joie, de fête, de chansons.
Un vrai
temps d’Évangile et d’Église où les plus fragiles sont mis à l’honneur, une
bienveillance générale entre jeunes en situation de handicap, parents ou
accompagnateurs, familles "amies " : une alchimie qui fonctionne !
Découverte
d’une vraie leçon de courage de voir ces parents sortir de leur quotidien
difficile, de leur solitude parfois, de les voir échanger entre eux, se
soutenir, de les écouter, de les voir apprécier ce pèlerinage.
Un grand
merci à Marie-Jeanne, Sylvie et Frédéric de m’avoir embarquée dans cette
expérience unique : j’en ressors dynamisée !
Et sans
doute en pointillé, je vais continuer à les suivre.
Isabelle Besson
4 petits films
témoignages du Pèlerinage de Foi et Lumière à Lourdes, à visionner :